SALLES EN IMAGES

Les festivités durant la période 1954/1964...

photo frise festivités

LES AUTRES FÊTES.

titre vogue

La vogue.

Le dernier dimanche de juillet, c'était la vogue à Salles.

Le jeudi précédent, arrivaient les forains. Toujours les mêmes, la famille Montessuis mère et fils. Le camion, la roulotte et la remorque étaient garés dans l'allée du chapître proche de l'église.

Les gamins se précipitaient pour aider au déchargement dans l'espoir de glaner quelques tickets donnant droit à des tours de manège.

Le manège, une chenille équipée de voitures blanches à liseré vert était toujours installé sur la pelouse sud du chapître. Le pompon, attaché à un ballon à l'aide d'une pince à linge passait devant le nez des enfants. Le pompon capturé, et c'était un tour de gagné. C'est le fils Montessuis, dit "Noeil Noeil" surnom qu'il avait hérité de son père, qui gérait le manège. Allez rouler jeunesse.

Sur la pelouse nord, en face, Mme. Montessuis tenait le stand de tir à la carabine. C'était une femme très maigre, toujours habillé de noir, qui manoeuvrait les culasses et insérait de petites balles de 5 mm pour les tireurs .

Le samedi et le dimanche, un ou deux camelots venaient compléter le tableau en proposant jouets et bonbons.

La vogue sur le chapître.

Photo de la vogue

Assis sur les bancs à coté de la buvette, on reconnaît, sur la droite, Mme Blanchard et Mme Mathon. Sur la gauche, de dos et avec une robe à fleurs et son traditionnel chignon, Mme Mélinon.
Au second plan, le stand de tir et à droite de l'image, le manège.

Maurice Chabert

Maurice Chabert.

L'organisation de la vogue était souvent confiée aux conscrits. Le bal et la buvette étaient une ressource pour la caisse de la classe.

Le bal monté, installé dans une allée près de la grille du chapître, se composait d'un char, sur lequelle l'orchestre allait jouer, d'une palissade de bois pour filtrer les entrées sans ticket et d'un plancher sur lequel on déposait des copeaux de parafine.

Le vin et la chaleur aidant, quelques coups de poing partaient par ci, par là entre des hommes un peu imbibés, et en fin d'après-midi, suite au même régime, Maurice Chabert valsait seul sur le parquet.

titre comice agricole

Le comice agricole.

Plusieurs comices agricoles ont eu lieu à Salles. Un vers 1956 et le dernier en 1970. C'était une foire exposition de matériel agricole.

Des démonstrations de constructeurs d'engins et des concours de conduite étaient organisés.

Photo1 comice agricole Photo3 comice agricole

Concours de conduite de tracteur lors du comice.

titre fêtes musicales

Les fêtes musicales.

Comme relaté dans la page fanfare, "la Sallesienne" défilait pour les fêtes nationales ainsi que pour la Sainte Cécile (patronne des musiciens), mais lors des festivales de musique, les rues de Salles ainsi que le chapître étaient richement décorés et une foule nombreuse assistait à l'événement.

Défilé festivale de musique

Descente de la grande rue.

Fête sur le chapitre Photo3 comice agricole

Fête de la musique sur le chapitre.

Les fêtes religieuses.

La Fête Dieu.

Parmi les fêtes religieuses, la plus démonstrative, était la procession de la Fête Dieu.

La procession partait de l'église, faisait des haltes auprès d'autels installés sur des tréteaux en plusieurs points du village puis rejoignait l'église.

En tête de cortège, les enfants de choeur vêtus d'une aube rouge surmonté d'un surplis blanc et chacun affublé d'un encensoir. Derrière, sous le dais porté par quatre hommes, marchait, tenant l'Ostensoir,le curé Perrache puis suivaient les paroissiens.

Pour la petite histoire:

Avant la procession, dans la sacristie, l'enfant de choeur le plus sollicité était celui chargé de mettre les pastilles de charbon sur lesquelles avaient été versées quelques gouttes d'encens.

Sa mission était de mettre une pastille par encensoir, mais dès que le curé avait le dos tourné, ses copains lui tombaient dessus en lui disant:"Mets en deux, il faut que ça fume..." .