Jean Auger
René Fillatre
Jean Claude Landouin
Succèdant à Albert Longère en 1953, Jean Auger géra la commune de 460 habitants jusqu'en 1983.
Le batîment communal principal comprenait la mairie, l'école et la poste.
La mairie, située entre les deux classes de l'école publique était réduite à une seule pièce ouverte sur la place Jean Blanc par un perron suivi de quatre marches d'escalier.
Le secrétaire de mairie, maître d'oeuvre des documents administratifs, c'était l'instituteur, M. Fillatre . Ce dernier assurait la permanence de la "Caisse d'Epargne" dans les locaux de la mairie.
Homme de main du maire, surnommé "le garde", M. Landouin était l'employé municipal. Il disposait pour tout équipement d'une charrette à bras, d'une pelle et d'un balai de bouleau.
Pour la petite histoire:
Les mauvaises langues prétendaient que les alentours des bistrots étaient les endroits les mieux balayés du village. Il est vrai que "le garde" rodait souvent dans les parages. C'était bien "le diable" si une âme charitable ne passait pas par là pour lui proposer "un canon"...
Il posait son balai dans "le barot" et les compères rejoignaient le comptoir.
Gabriel Gauthier
Claude Dugelay
En grosses lettres blanches sur fond bleu, on pouvait lire sur la façade du bâtiment "POSTES-TELEGRAPHE-TELEPHONE" (PTT)
Gabriel Gauthier était le préposé. Tôt le matin, été comme hiver, sa sacoche en bandoulière, il partait d'un bon pas faire la tournée du facteur.
Arbuissonnas ne disposait pas de bureau de poste, c'est donc de Salles que partait le courrier, distribué par Claude Dugelay.
Peu de gens disposaient du téléphone. La cabine, à l'intérieur de la poste permettait de joindre un correspondant par l'intermédiaire du standard de Villefranche.
Pour contacter son correspondant, on demandait par exemple: Pour le 5 à Salles, je voudrais le 18 au Perréon...
Le prix d'un timbre pour une lettre ordinaire de 20gr. était de 25 francs en 1958 (soit 0,04 euros).
Le courrier expédié par avion, plus rapide était destiné aux envois à l'étranger ou en outre mer. Inséré dans une enveloppe spécifique, bordée de pavés tricolores, il était beaucoup plus onéreux.
Une lettre envoyée en Terre Adélie était affranchie à 100 francs (soit 1,15 euros).
M. Murat
M. Rebatel
Successeur de M. Rebatel vers 1957, M. Murat était le percepteur.
Si les Sallésiens faisaient souvent grises mines lors de rencontres dans le bureau de M. Murat, c'était un tout autre comportement à l'extérieur.
Il faut dire qu'ils avaient affaire à un expert pour"taper le carton" au café du coin ou pour faire une partie de boules.
Maître Pierre Ronnaux-Baron
Maître-Ronnaux Baron avait son étude située dans la dernière maison avant le cimetière.
Notaire à Salles de 1951 à 1960, Maître Salgon lui succèdera.
Aucun enterrement ne pouvait lui échapper, la procession passait devant son étude. A cette époque, le corbillard, tiré par un cheval, précédait le cortège composé de la famille et des amis qui accompagnaient le défunt jusqu'à sa dernière demeure.